Choix d’une forme juridique mais aussi de votre régime fiscal, recherche de financement, business plan, assurances… : la création d’entreprise soulève de nombreuses questions. Voici les 5 principales à vous poser.
1. Mon projet est-il fiable ?
Vous avez une idée de produits, de services… ? Une première étape consiste à réaliser une étude de marché pour vous assurer de la pertinence de votre offre, et le cas échéant, la faire évoluer. En pratique, il s’agit pour vous de répondre aux questions suivantes :
- Quels produits ou services existent déjà sur le marché ?
- Quels sont les clients potentiels ?
- Quelle est la part de marché à conquérir ?
- Quel chiffre d’affaires peut être réalisé ?
Vous devez également vérifier la faisabilité économique de votre projet en préparant un dossier prévisionnel, plus connu sous le nom de « business plan ». Ce document est essentiel pour convaincre vos partenaires financiers de vous suivre. Pour cela, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un expert-comptable. Il est possible aussi de solliciter les réseaux d’aide et d’accompagnement dédiés aux créateurs d’entreprise :
- Votre Chambre de Métier et de l’artisanat (CMA) ;
- La CAPEB ;
- BGE ;
- Initiative France ;
- Force Femmes ;
- Les Premières ;
- H’up entrepreneurs…
2. Comment financer la création de mon entreprise ?
C’est l’une des premières difficultés lorsqu’on crée son entreprise : le financement. Deux pistes sont possibles :
- Ce qu’on appelle les fonds propres et quasi-fonds propres, autrement dit ceux dont l’origine provient des associés (pour une société) ou de l’entrepreneur (pour une entreprise individuelle). Il peut s’agir également de subventions d’investissement perçues par l’entreprise ;
- des financements externes, à savoir les emprunts bancaires principalement.
En complément, sachez qu’il existe des aides nationales et locales pour les créateurs d’entreprise. Elles peuvent prendre différentes formes :
- Subventions (généralement accordées par les collectivités territoriales) ;
- Prêts d’honneur (Initiative France, Réseau entreprendre…) ;
- Prêts à taux bonifiés (subventionné par l'État, par une collectivité locale ou un autre organisme) ;
- Allègement de charges fiscales et sociales…
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site les-aides.fr.
3. Quelle forme juridique choisir ?
Pour pouvoir exercer votre activité, vous devez choisir parmi deux formes juridiques :
- La société : elle s’impose si vous vous regroupez pour créer une entreprise. Il en existe plusieurs types, selon les règles de fonctionnement ou encore la responsabilité juridique souhaitées : société à responsabilité limitée (SARL), société anonyme (SA), société par action simplifiée (SAS)…
- L’entreprise individuelle : elle peut être adaptée si vous prévoyez d’exercer votre activité seul, en votre nom propre. Mais il est bon de savoir que vous pouvez aussi opter pour une société (via une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée - EURL- par exemple).
Soyez vigilant, la forme juridique a des conséquences sur :
- La responsabilité financière des associés ;
- Le régime fiscal de l’entreprise et du chef d’entreprise ;
- Le régime social du chef d’entreprise…
N’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel pour vous aider à faire le bon choix.
4. Quels locaux pour votre entreprise ?
Plusieurs solutions sont envisageables selon votre activité :
- Exercer votre activité à domicile : si vous êtes locataire, assurez-vous que votre bail vous y autorise.
Si vous êtes propriétaire et/ou si vous habitez en lotissement, relisez le règlement de copropriété et le règlement de lotissement pour vérifier que vous avez le droit d’exercer une activité professionnelle dans les lieux concernés.
Le cas échéant, il vous faudra obtenir des autorisations, notamment auprès de votre mairie.
- Prendre un local dédié à votre activité : dans le contexte d’une création d’entreprise, il peut être conseillé dans un premier temps de louer vos locaux, plutôt que d’acheter. Vous signerez alors un bail commercial pour une durée minimale de 9 ans. Attention aux clauses qu’il contient : veillez à ce que les gros travaux soient à la charge du propriétaire et essayez de vous réserver la possibilité de sous-louer le local.
- Vous installer dans les locaux d’une autre entreprise : il est possible par exemple de rejoindre une pépinière d’entreprise ou de sous-louer des locaux à une autre entreprise.
5. Comment protéger mon activité ?
Certaines assurances sont obligatoires, quelle que soit votre activité. C’est le cas par exemple si vous utilisez un véhicule (voiture, utilitaire, moto…).
D’autres le sont de manière spécifique, selon votre secteur :
- Une responsabilité décennale pour les entrepreneurs du BTP ;
- Une responsabilité civile professionnelle si vous êtes agent immobilier…
Enfin, certaines assurances restent fortement recommandées pour garantir la pérennité de votre entreprise à la suite d’un sinistre. Selon votre situation, il peut être judicieux de couvrir les biens de votre entreprise (stocks, matériels, outils de production…) ou encore de renforcer votre protection sociale. Une garantie protection juridique peut également être utile pour prévenir tout litige avec un client ou un prestataire.
MAAF à vos côtés pour la création de votre entreprise
Pour vous permettre de lancer puis de développer votre activité en toute sérénité, MAAF vous aide à décrypter la réglementation relative à votre activité.
Nos conseillers sont aussi présents pour vous préconiser les offres les plus adaptées à votre profil : assurance multirisque professionnelle (comprenant la responsabilité civile, l’assurance des locaux et des biens professionnels), assurance auto, mutuelle, assurance décennale…
Pour plus d’informations,
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