Véhicule accidenté : la réparation durable au cœur de la stratégie MAAF
Covéa
Réparer une pièce auto abîmée plutôt que la remplacer par une neuve : demain la norme ?
A travers les sinistres auto, un véritable enjeu écologique
En 2024, 64 % des sinistres concernaient le secteur auto, loin devant ceux de l’habitation ou des professionnels. C’est, de loin, l’activité première du marché de l’assurance IARD (Incendie, Accidents, Risques Divers). Et parmi ces plus de 6 millions de sinistres autos, 71,1 % des pièces endommagées ont fait l'objet d'un remplacement par des pièces neuves. La conséquence ? Une forte empreinte carbone. Face à ce constat, repenser les modalités de la réparation automobile consécutive à un sinistre s'impose. L'une des solutions consisterait à réexploiter les pièces provenant des 1,3 million de véhicules déclarés hors d'usage chaque année.
La réparation durable automobile : c’est quoi ?
La réparation durable auto consiste à réparer toutes les pièces abîmées des véhicules accidentés lorsque c'est possible plutôt que de les remplacer. Et quand ce n’est pas possible, utiliser des pièces de réemploi pour limiter le recours aux pièces neuves. La sécurité reste néanmoins une priorité : toutes les pièces ne peuvent pas faire l'objet de réparation.
MAAF au sein de Covéa en 1re ligne de la réparation durable
Sensibiliser les acteurs clés du secteur de la réparation auto
Fort de sa position de leader de l’assurance auto, le groupe Covéa, dont MAAF fait partie, se mobilise pour mettre en mouvement la filière réparation des véhicules.
Le groupe mutualiste a profité de son 60e congrès des experts autos, organisé en mai 2025, pour passer des messages de sensibilisation de préservation de l'environnement à ses 4 600 partenaires automobiles (garagistes, experts, recycleurs, réparateurs…).
L'objectif était de partager les ambitions du groupe pour réduire son impact carbone des réparations et contribuer à une diffusion des connaissances et bonnes pratiques en la matière.
Réparer plutôt que remplacer et quand la réparation est impossible, remplacer par une pièce de réemploi : c’est le mouvement vertueux que Covéa ambitionne de développer avec ses réparateurs et experts automobiles. Ils en sont les maillons principaux.
Stéphane Duroule, directeur général assurances France Covéa
Agir pour optimiser le taux de réparation des véhicules
Covéa, qui couvre plus de 10 millions de véhicules en France, estime que dans ses garages agréés, plus de 1 pièce auto sur 2 pourrait faire l’objet d’une réparation durable, c'est-à-dire être réparée ou remplacée par une pièce de réemploi. Soit un potentiel de plus de 500 000 pièces concernées sur un total de 1,1 million de pièces endommagées.
Chez MAAF, en 2024 :
Un contexte économique propice à l’essor de la réparation durable
Le coût moyen du poste des pièces de rechange connaît depuis quelques années une envolée : + 29%* entre 2020 et 2024 et + 7,6%* pour la seule année 2024 ! Une augmentation plus de 3 fois supérieure à l’inflation cette même année.
Cette forte hausse des coûts de réparation, l’un des facteurs qui explique la hausse des cotisations autos, a touché quasiment toutes les pièces en 2024 parmi lesquelles :
- Pare-brise (+ 14,4%*) ;
- Lunette arrière (+ 13,3%*) ;
- Optiques (+ 11,8%* pour l’avant et + 10%* pour le feu arrière) ;
- Portes (+ 11,2%*) ou ailes avant (+ 11,2%*).
Source* : Observatoire RSA 2024 (Sécurité et réparation automobiles…)
Toutes ces actions s’inscrivent dans le cadre d’une démarche volontariste de Covéa et présentée en 2024 à travers son livre blanc "La réparation durable en automobile". L’ouvrage rassemble toutes les propositions émises par le Groupe pour promouvoir et accélérer le changement de pratique auprès des professionnels du secteur comme des particuliers.
