Les chiffres des usages et comportements des jeunes sur la route
Les accidents de la route représentent la première cause de mortalité chez les 18/24 ans. C’est pour cette raison que l’enquête a été menée auprès de jeunes de cette tranche d’âge, via le chatbot JAM sur Messenger fin 2020. La seconde édition de l’enquête bénéficie d’un point de comparaison avec celle qui a été menée en 2018. Voici quelques chiffres à retenir :
- 51% des jeunes consomment de l’alcool au moins une fois par semaine, c’est 10 points de plus qu’en 2018.
- 26% des jeunes ont essayé au moins une fois une drogue (cocaïne, ecstasy…). En 2018, ils étaient 15%.
- 43% des jeunes conducteurs ont déjà conduit sous influence d’alcool ou de drogue. S’ils conduisent sous influence, les jeunes craignent davantage l’accident (61%) que la police (32%).
- 77% arrivent systématiquement à refuser la proposition d’être ramené chez soi par un ami qui aurait trop bu ou fumé.
- Le téléphone au volant reste une mauvaise pratique fréquente. Parmi ceux qui ont le permis, 58% des jeunes utilisent le téléphone au volant.
Les jeunes, la fête et le confinement en 2020
Comment les jeunes vivent-ils les confinements liés à l’épidémie de la Covid-19 ? Ils sont 26% à avouer tricher un peu lors de ce second confinement et 31% à le respecter totalement. 36% des jeunes entre 18 et 24 ans ont bu moins d’alcool, mais 19% des jeunes ont consommé des drogues pendant ce confinement.
Ont-ils continué à faire la fête, même en étant officiellement confinés ? Oui, pour 27% d’entre eux qui ont fait au moins une soirée. 90% des soirées ont été réalisées dans un « domicile » privé, chez soi ou en famille.
Et l’après-confinement ? Ils étaient 42% à compter se lâcher lors d’une soirée déconfinement en petit comité. Que veut dire « se lâcher » dans ce contexte ? Pour 39%, ce serait sur l’alcool, 3% sur les drogues et 9% sur les deux.
Télécharger le communiqué de presse de l'étude JAM 2020
Retrouver l'article Vigicarotte sur l'isolement des étudiants pendant le confinement.
Prévention MAAF
Une année particulière pour Prévention MAAF car de nombreuses actions qui se déroulent en temps normal sur le terrain ont été suspendues à cause de la Covid-19. L’étude JAM étant 100% digitale, elle a pu suivre son cours et rendre possible l’analyse des nouvelles habitudes des fêtards au cœur de ce contexte singulier. L’objectif est de mieux comprendre les comportements de cette tranche d’âge et adapter les messages et actions à leur attention.
On essaie de faire bouger les lignes, d’informer, d’expliquer, de responsabiliser sans être moralisateur, avec l’idée forte que si chacun fait un peu, c’est la vie qui gagne.
Pierre Negre, responsable MAAF Prévention