Comme tout autre véhicule, les véhicules de société doivent être, au minimum, assurés au tiers, également appelé responsabilité civile. Cette garantie couvre les dégâts matériels ou les blessures pouvant être causés à autrui en cas de sinistre (accident, incendie…).
Il revient, en règle générale, au propriétaire de l’auto d’assurer celle-ci. Partant de ce principe, l’assurance d’un véhicule de fonction ou de service (pour la garantie responsabilité civile) est du ressort :
- Soit de l’entreprise directement ;
- Soit de l’agence de location mettant le véhicule à disposition de l’entreprise.
C’est donc, selon les cas, à l’une ou à l’autre de souscrire une assurance pour le salarié et de prendre en charge le paiement des primes.
L’entreprise ou l’agence de location peut choisir une assurance plus couvrante comme l’assurance tous risques, mais ce n’est pas une obligation. De même, pour un véhicule de fonction, elle peut opter pour un contrat :
- Couvrant seulement les trajets professionnels : le salarié ne bénéficie d’aucune couverture lors de ses trajets privés. Il doit alors nécessairement souscrire une assurance complémentaire.
- Couvrant les trajets professionnels et personnels seulement pour le salarié lui-même : les tiers (conjoint, par exemple) ne sont pas couverts en cas de prêt du véhicule. Si cette situation est amenée à se présenter, il faut donc le prévoir également sur le contrat.
Concernant les véhicules de service, l’assurance complémentaire est inutile. L’usage même du véhicule exclut ces cas de figure. Sauf, bien sûr, si l’entreprise a explicitement donné son accord pour une utilisation domicile-travail. Il sera alors nécessaire, le cas échéant, de prendre une assurance complémentaire si le contrat de base n’inclut pas ce type de déplacement.