Non, si vous ne pouvez pas vous opposer au fait qu'il puisse traverser votre terrain, vous avez votre mot à dire sur l'organisation de ce droit de passage. Vous pouvez donc convenir avec lui du lieu de passage (généralement le plus court et le moins dommageable pour vous).
Définir une indemnisation
Vous pourrez définir ensemble le montant de l'indemnité qu'il devra vous verser. Attention, il ne s'agit pas d'une rétribution, mais d'une indemnité qui vient compenser l'éventuel préjudice occasionné par le passage. Elle devra donc être proportionnée au dommage provoqué et ne pas être définie en fonction de la valeur foncière du terrain. Et les frais exposés pour permettre le passage et l'entretenir sont à la charge de celui qui profite de cette servitude, c'est-à-dire de votre voisin.
Établir une convention
Les conditions d'organisation de ce droit de passage devront idéalement apparaître dans une convention, qui peut être passée devant un notaire. Si vous ne parvenez pas à trouver un accord concernant le choix du lieu de passage ou le montant de l'indemnité, vous pourrez entamer une démarche de conciliation ou saisir le tribunal judiciaire.