Même si l'année 2021 a été marquée par une légère remontée des taux, sur les 20 dernières années, le coût des prêts immobiliers a fortement diminué (2). Ainsi, en mars 2022, il était possible d'obtenir un taux autour de 1,10 % sur 15 ans, 1,30 % sur 20 ans et 1,40% sur 25 ans. Les emprunteurs les plus « solides » peuvent même espérer décrocher un crédit dont le taux passe en dessous de la barre des 1 % !
Conséquence de cette baisse des taux : la capacité d’emprunt des ménages n'a cessé, quant à elle, de grimper. Par exemple, en 2000, en négociant un taux à 5%, pour une mensualité de 1 000 € sur 25 ans, il était possible d’emprunter environ 140 000 €. En 2022, avec un taux de 1,33 %, le prêt consenti peut atteindre 238 000 € (2).
Mais la baisse des taux ne fait pas seulement le bonheur des acquéreurs. Les ménages disposant d’un prêt immobilier en cours peuvent également en profiter :
• en renégociant leur taux avec leur banque ;
• ou, si cette négociation échoue, en faisant racheter leur emprunt par un prêteur plus compétitif.
Attention ! Même si le rachat de prêt immobilier par un autre établissement peut se révéler à première vue intéressant, il engendre un certain nombre de frais (pénalités pour remboursement anticipé du crédit en cours, frais de dossier et de garantie). Dans ces conditions, le rachat de crédit n’est, le plus souvent, réellement avantageux que lorsque l’écart entre le nouveau et l'ancien taux est significatif (au moins 1 point) et que la durée restant à courir est encore importante.