1 - Mon entreprise respecte les obligations comptables
Toutes les entreprises sont soumises à des obligations comptables. Ces dernières dépendent, notamment, du régime d’imposition de l’entreprise :
- bénéfices industriels et commerciaux (bic),
- bénéfices non commerciaux (bnc),
- impôt sur les sociétés (IS).
Destinées à traduire la vie de l’entreprise et sa saine gestion, elles imposent la tenue d’un journal dans lequel les opérations seront chronologiquement enregistrées, d’un inventaire annuel et, le plus souvent, l’établissement de comptes annuels (bilan, compte de résultats, annexe). N’hésitez pas à vous rapprocher d’un expert-comptable ou d’un organisme de gestion agréé pour valider ce premier point.
2 - J’ai déposé mon nom de site web
Même si l’entreprise vient à peine d’être lancée et que le site qui va devenir sa vitrine n’est pas encore en ligne, vous devez réserver sans attendre un nom de domaine. Pourquoi ? Tout simplement pour savoir s’il est libre, le réserver avant qu’un autre ne le fasse et s’il ne l’est pas, prendre le temps d’en chercher un autre tout aussi pertinent. Le nom de domaine est comme la carte de visite de votre site web, il constitue l’identité de votre activité professionnelle. Composé d’un nom et d’une extension (« .fr », « .com », « .org »…) – le choix de cette dernière peut se révéler stratégique pour la pérennité de l’entreprise –, le nom de domaine est bien souvent le premier contact avec les visiteurs et les futurs clients.
Comment déposer un nom de domaine ?
Il suffit de s’adresser à un prestataire agréé qui, généralement, propose des services complémentaires tels que des solutions de créations de site, des services de messagerie et d’hébergement, des prestations tout-en-un via des abonnements. OVH, Ionos, Wix, Gandi… Il en existe aujourd’hui beaucoup. Pour les noms de domaine en « .fr », l’AFNIC propose des services, des outils et des formations pour accompagner au mieux les entreprises françaises.
3 - J’ai déposé une marque
Opération réalisée auprès de l’INPI, le dépôt de marque permet de commercialiser les produits fabriqués en leur donnant une identité propre et en interdisant à d’autres de l’utiliser.
4 - J’ai déjà commencé à faire connaître mon entreprise
La communication, c’est la clé. Maintenant que vous avez un site web qui présente votre entreprise et son activité, il faut aller de l’avant et être continuellement actif en se faisant connaître via les réseaux physiques (organisations et salons professionnelles …) mais aussi virtuels (réseaux sociaux – et notamment Linkedin –, blog, sites, cartes et annuaires tels que les Pages jaunes ou Google My Business …).
Misez sur votre présence locale ! Le meilleur moyen de commencer à gagner des prospects est d’exploiter votre réseau relationnel personnel et/ou local.
N’hésitez pas à faire des cartes de visite et des flyers créatifs (avec un QR code intégré, par exemple) à distribuer dans votre zone de chalandise. Vous pouvez aussi contacter votre commune ou les collectivités qui disposent de journaux d’informations ou de sites web sur lesquels vous pourriez être référencé.
Si vous disposez d’un budget dédié, pensez aux campagnes de publicité en ligne via Google Ads ou sur les réseaux sociaux et ciblez de façon pertinente les internautes proches de chez vous.
Enfin, pourquoi ne pas vous associer à des entreprises locales pour créer des partenariats gagnant-gagnant ou bien organiser vous-même un événement local ?
5 - Mes locaux sont conformes
En fonction de l’activité, mais aussi du fait que du public y est accueilli, le local professionnel doit répondre à certaines normes. N’hésitez pas à vous rapprocher des organisations professionnelles et de l’administration pour vous aider à les mettre en place.
Les locaux professionnels comme les commerces sont des entreprises recevant du public (ERP). Ils doivent, à ce titre, respecter des normes relatives à la sécurité (risque incendie, évacuation urgente, etc.) et à l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Pour garantir la conformité du bâtiment, il est préférable de contacter un architecte agréé « sécurité » du fait des nombreuses normes existant aujourd’hui.
Rappelons que le propriétaire du local (ou bailleur) est soumis à certaines obligations comme l’entretien et l’assurance du local, le raccordement du local à l’électricité et au gaz ainsi que la mise à disposition de certains documents obligatoires.
Vous souhaitez effectuer un changement de destination d’un bâtiment, c’est-à-dire le faire passer d’un type de construction à un autre à usage professionnel (comme un logement qui deviendrait un garage, par exemple) ? L’autorisation se fera auprès de la commune dont dépend ce bâtiment.
6 - Mes locaux et ma responsabilité civile professionnelle sont assurés
Si vous louez un local professionnel, vous devrez couvrir vos risques locatifs. Afin d'éviter de perdre votre outil de travail en cas d'incendie, dégâts des eaux, vol… Il est prudent d'assurer aussi ses biens professionnels.
Et même si, selon votre activité, l'assurance de votre responsabilité civile professionnelle n'est pas obligatoire, nous vous conseillons de garantir les dommages que vous pourriez causer à un tiers.
7 - Mon véhicule professionnel est financé
Pour financer un véhicule professionnel, il est possible de l’acheter ou de recourir au crédit-bail. Financièrement et comptablement, la situation est différente. N’hésitez pas à en discuter avec un expert-comptable ou un organisme de gestion agréé.
8 - J’ai prévu d’établir régulièrement des tableaux de bord
La décision de lancer l’entreprise s’est appuyée sur un prévisionnel comptable (business plan). Maintenant que l’entreprise a démarré, il faut vérifier régulièrement si ces prévisions sont conformes à la réalité en réalisant un suivi régulier de l’activité via des tableaux de bord. Là encore, votre expert-comptable vous y aidera.
9 - J’ai organisé le recrutement de mon premier collaborateur
Quel type de contrat proposer (CDI, CDD, Interim…) ? Quelles sont les formalités administratives à respecter ? Des aides à l’embauche sont-elles disponibles ? Autant de questions auxquelles vous devrez répondre avant d’engager un salarié.
Vous pourrez bénéficier d’informations, d’aides et d’accompagnement en faisant appel à un conseiller spécialisé de Pôle Emploi qui pourra notamment vous informer sur les aides à l’embauche. Pour le contacter, connectez-vous sur le site entreprise.pole-emploi.fr ou appelez le 3995.
Notez que si vous avez décidé d’embaucher un salarié, vous avez l’obligation de réaliser une déclaration préalable à l’embauche (DPAE) que vous pourrez effectuer sur le site net-entreprise.fr ou sur celui de l’Urssaf via le service TESE. Ce service gratuit vous permet également de gérer toutes les obligations administratives liées à l’embauche.
10 - J’ai choisi ma couverture sociale
Les chefs d’entreprise non-salariés doivent eux-mêmes organiser leur couverture santé/prévoyance et leur retraite. Des produits défiscalisés comme les Madelin et les Perp remplissent ces fonctions.
Le jeune entrepreneur qui opte pour le statut de micro-entrepreneur (auto-entrepreneur) est affilié au régime des TNS (travailleur non salarié), exerçant son activité en son nom propre. Il ne peut donc pas souscrire une mutuelle d’entreprise. En revanche, il est dans l’obligation d’opter pour une complémentaire santé.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre assureur.
Et consultez les organismes qui peuvent vous aider dans votre nouvelle activité.