Sur la route aussi, soyez PRO : comment éviter l'immobilisation de votre véhicule ?

Mis à jour le 25 août 2022

Votre véhicule, c’est une partie de votre entreprise qui vous accompagne partout. S’il est immobilisé, votre activité peut s’arrêter. Quand on est indépendant, on ne peut pas se permettre de suspendre un chantier une journée à cause d’un utilitaire en panne.
 

CHAQUE JOURNÉE D’IMMOBILISATION EST UNE JOURNÉE
D’ACTIVITÉ PERDUE :
COMMENT L’ÉVITER ?

UN ENTRETIEN RÉGULIER POUR PRÉVENIR LES PANNES

Pour éviter les mauvaises surprises, vérifiez régulièrement l’état et la pression des pneus, le fonctionnement des phares et clignotants, la propreté du pare-brise et des phares, l’état des balais d’essuie-glace et les niveaux des liquides. Effectuez ces vérifications régulièrement afin de maintenir votre véhicule en bon état mécanique et garantir votre sécurité.

Bon à savoir

Obligation de l’employeur

L’employeur est tenu à une obligation de sécurité vis-à-vis de son salarié. À ce titre, il doit prendre toutes les mesures de prévention afin que ce dernier dispose d’un véhicule de service ou de fonction en bon état et régulièrement entretenu. Dans le cas où l’employeur ne respecterait pas son obligation de sécurité, sa responsabilité civile et pénale peut être engagée.

DEUX CONTRÔLES TECHNIQUES AU LIEU D’UN SEUL

En plus du contrôle technique classique (133 points de contrôle) devant être effectué dans les 6 mois précédant le 4ème anniversaire de la première mise en circulation, puis tous les deux ans, les utilitaires sont soumis à un contrôle technique complémentaire. Celui-ci est destiné à contrôler la pollution. Il doit avoir lieu dans les 2 mois précédant l’anniversaire du contrôle technique classique. En cas de défaut de contrôle technique, vous risquez une amende et l’immobilisation de votre véhicule.

Bon à savoir

Achat d’un véhicule d’occasion

Pour tout véhicule de plus de 4 ans, un procès verbal de contrôle technique datant de moins de 6 mois doit être remis à l’acheteur.

RÈGLES DE CHARGEMENT : ARRIMAGE ET RÉPARTITION

Arrimage et répartition du chargement conditionnent votre sécurité sur la route. En cas de freinage brutal ou
d’accident, la charge, si elle n’est pas correctement fixée peut causer de graves blessures aux occupants du véhicule.

Pratique

Objet non arrimé = danger

Un objet, même léger, peut se transformer en projectile en cas d’arrêt brutal. Par exemple, lors d’une collision à 50 km/h, le poids d’un objet mal arrimé est multiplié par 40*. Même s’il s’agit d’un ordinateur ou d’une mallette, placez-les dans le coffre.

*sécurité-routière.gouv.fr

Bon à savoir

Chargement volumineux

Quand votre chargement est plus grand que la taille de votre véhicule, il doit être solidement arrimé. À l’avant, il ne doit pas dépasser du véhicule. À l’arrière, il doit être signalé quand il dépasse de plus d’1 mètre, ne peut pas dépasser de plus de 3 mètres et ne doit pas traîner sur le sol.

RÈGLES DE CHARGEMENT : RESPECT DE LA CHARGE

Éviter la surcharge d’un véhicule est essentiel pour plusieurs raisons. D’abord, elle modifie la tenue de route et le comportement du véhicule ; elle augmente la distance de freinage et par conséquent le risque d’accident. A savoir : en cas d’accident, les responsabilités civiles et pénales du conducteur et du chef d’entreprise seraient engagées. Côté véhicule, une surcharge provoque une usure prématurée des freins, des amortisseurs et de l’embrayage.

Pratique

Répartition des charges

Dans votre véhicule, les charges doivent être bien réparties. D’abord en fonction de leur poids, du plus lourd au plus léger, en faisant attention à l’équilibre gauche/droite et avant/ arrière.

DES BONNES PRATIQUES À ADOPTER AU QUOTIDIEN

Préparez votre itinéraire. Anticipez vos besoins en matériaux et matériels pour éviter les allers-retours. Pour cela, pensez à demander à votre client le plus d’informations possibles sur la mission que vous aurez à effectuer quand il s’agit de réparation. Pour un chantier, si possible, faites livrer les matériaux directement sur le chantier. Vous diminuerez ainsi votre exposition aux risques routiers.

Le saviez-vous ?

1/3 des déplacements

des artisans sont dus à des oublis de matériel ou de matériaux.

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Pratique