La protection juridique pour les micro-entrepreneurs

Publié le 18 octobre 2024

En tant que micro-entrepreneur, vous êtes responsable de votre activité et des conséquences juridiques qui peuvent en découler. Souscrire une protection juridique peut s’avérer indispensable pour vous prémunir des aléas et des litiges. Cette garantie offre un soutien précieux, des renseignements juridiques et une prise en charge des frais de justice. Découvrez pourquoi elle est cruciale, les types de garanties à souscrire, les limites à connaître et les secteurs d’activité particulièrement concernés. Assurez-vous de protéger efficacement votre entreprise afin d'exercer en toute tranquillité ! 

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Pourquoi souscrire une protection juridique en tant que micro-entrepreneur ?

En tant qu'auto-entrepreneur, récemment renommé micro-entrepreneur, souscrire une protection juridique est essentiel pour vous prémunir des aléas et des litiges susceptibles de survenir dans le cadre de votre activité. Cette protection offre un soutien juridique et inclus des renseignements personnalisés et une assistance en cas de contentieux. 

Conflits avec les clients ou fournisseurs, désaccord avec le bailleur du local professionnel, ou doute sur la réglementation applicable ? Ces situations délicates font partie du quotidien des micro-entrepreneurs. En souscrivant à une protection juridique, vous pourrez ainsi bénéficier d'une prise en charge des frais de justice et d'une défense efficace de vos droits. Une bonne solution pour faire face à ces tracas sans paniquer ! 

Cette garantie est-elle obligatoire ?

La protection juridique n'est pas obligatoire pour les micro-entrepreneurs, mais elle est fortement recommandée pour sécuriser leur activité. 

En tant que micro-entrepreneur, vous avez des droits spécifiques, tels que la protection sociale, l'accès à des aides et la possibilité de travailler en toute autonomie. La protection juridique vous informe sur vos droits en vous apportant un soutien précieux pour défendre vos intérêts et naviguer dans le cadre légal complexe de votre activité. En somme, elle constitue une mesure de précaution essentielle. 

Quels types de garanties souscrire ?

Souscrire aux bonnes garanties est important pour sécuriser votre activité. Parmi les assurances indispensables, la responsabilité civile professionnelle (RC Pro) couvre les dommages involontaires causés à des tiers dans le cadre de votre activité et est souvent obligatoire selon le secteur. 

La protection juridique est également cruciale. Concrètement, en cas de litige (avec par exemple un client ou un fournisseur), la protection juridique fournit des services et prend en charge certains frais judiciaires. Si les modalités de prise en charge peuvent varier selon les types de contrats souscrits, généralement, vous bénéficiez des prestations suivantes :

  • L'information juridique : en tant que micro-entrepreneur, vous pouvez contacter un service d'information juridique pour connaître vos droits et être orienté dans vos démarches en cas de litige. Ce service est le plus souvent proposé par téléphone ou via une plateforme en ligne.
  • La défense amiable : en cas de conflit avec un tiers, vous pouvez solliciter votre protection juridique pour être accompagné dans la recherche d'une solution à l'amiable. Votre contrat peut prévoir l'intervention d'experts tels qu’un commissaire de justice, ou vous fournir un soutien juridique grâce à des juristes.
  • La défense judiciaire : à défaut d’accord amiable, votre protection juridique prendra en charge vos frais de justice.
  • La prise en charge des frais : votre contrat couvre les différents frais engagés dans le cadre de la procédure judiciaire, tels que les honoraires d'avocat, les frais d'expertise ou encore les frais de procédure. À noter : cette prise en charge s'applique en principe uniquement aux dépenses survenues à partir de la formalisation du conflit.

Par ailleurs, l'assurance multirisque professionnelle protège vos locaux, votre matériel et vos stocks contre divers risques comme les cambriolages, les incendies ou les dégâts des eaux. En outre, une assurance prévoyance garantit un revenu en cas d'arrêt de travail dû à une maladie ou un accident, tandis qu'une mutuelle santé complète les remboursements de l'Assurance maladie pour vos frais de santé

Les limites de la protection juridique

Bien que la protection juridique soit un outil précieux pour gérer les risques auxquels vous êtes confronté en tant que micro-entrepreneur, elle n'est pas sans limites. Il est donc essentiel de bien connaître les spécificités de votre contrat afin d'éviter toute mauvaise surprise.

  • Le plafond d'indemnisation : votre contrat de protection juridique fixe souvent un plafond global de prise en charge par litige (par exemple, 20 000 €). Ce montant est souvent réparti en sous-plafonds spécifiques selon le type de frais (honoraires d'avocat, frais d'expertise, etc.), la nature des actions (droit du travail, droit commercial, etc.) et les juridictions concernées (tribunal judiciaire, tribunal de commerce, etc.). 
  • Exclusions de garantie : certains litiges ne sont pas couverts par votre protection juridique. Par exemple, si le domaine juridique concerné (comme le droit fiscal) n'est pas inclus dans les garanties de votre contrat, votre assurance peut refuser d'intervenir. De plus, les litiges liés à des événements survenus avant la souscription du contrat ou d’ordre personnel (famille, succession) peuvent également être exclus.

  • Délai de carence : les contrats de protection juridique prévoient généralement un délai de carence, c'est-à-dire une période pendant laquelle les garanties ne sont pas encore effectives après la souscription. Si un litige survient avant la fin de ce délai, vous ne pourrez pas bénéficier de la protection juridique.
  • Non-rétroactivité : les contrats de protection juridique ne couvrent pas les litiges dont l'origine est antérieure à la souscription. Si vous avez déjà engagé des démarches ou si vous aviez connaissance d'un problème avant de souscrire, votre assurance ne prendra pas en charge les frais associés.
  • Limites géographiques : certains contrats peuvent limiter la couverture aux litiges survenant dans un territoire spécifique, souvent la France métropolitaine. Par exemple, si votre contrat est spécifique à la France, vous ne serez pas couvert si votre différend concerne un fournisseur basé en Chine.

Ces différentes limites montrent qu'il est essentiel de lire attentivement votre contrat de protection juridique et de bien comprendre les garanties proposées.

Pour quels types d’activités ?

La protection juridique est bénéfique pour tous les types d’activités exercées par les micro-entrepreneurs, mais elle est particulièrement cruciale dans certains secteurs plus exposés aux risques de litiges. Par exemple, les artisans et commerçants peuvent rencontrer des conflits liés à la qualité des travaux ou des produits livrés, nécessitant souvent une intervention juridique pour régler les différends.
De plus, les activités de commerce en ligne présentent des risques spécifiques liés aux conditions de vente, aux retours de produits et aux litiges avec les clients. Enfin, les secteurs de la construction sont particulièrement vulnérables aux problèmes juridiques en raison des normes strictes et des responsabilités importantes. 

Souscrire à une protection juridique permet de sécuriser votre activité, quelle que soit votre profession, en vous offrant un soutien indispensable pour gérer les conflits et protéger vos intérêts. Elle vous permet de vous concentrer sur le développement de votre entreprise. En investissant dans une protection juridique, vous mettez ainsi toutes les chances de votre côté pour exercer en toute tranquillité.

La solution MAAF

Une protection juridique en option sur différents contrats multirisques* : 

  • Multirisque professionnelle
  • Multirisque des professionnels du bâtiment et des travaux publics
  • Multirisque associations

De nombreux domaines de litiges garantis (relations clients, fournisseurs, salariés, local professionnel que vous en soyez propriétaire ou locataire, pénal, atteinte à E-reputation et assistance à la communication de crise,… ). 

Les + :

  • Un plafond de 20000 euros de prise en charge par litige garanti et aucun sous plafonnement en expertise  
  • Une large territorialité de prise en charge des litiges  :France métropolitaine et DROM, 27 pays de l’UE (Royaume-Uni, Norvège, Andorre, Monaco, Suisse, Liechtenstein, Saint Marin, Vatican)
  • Prise en charge **de l’assistance des honoraires d’un expert-comptable en cas de contrôle fiscal sur place / contrôle Urssaf dans la limite des montants maximum de garanties prévues aux conditions générales.

* les options PJ prévues dans les contrats distribués par MAAF Assurance (CG 11031, 11036,11034) sont assurées et gérées par COVEA PJ "Société anonyme à conseil d’administration au capital de 88077090,60 euros entièrement versé - Entreprise régie par le Code des assurances - RCS LE MANS n°442 935 227 - Siège social : 160 rue Henri Champion 72045 LE MANS CEDEX
**option supplémentaire 

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