3 bonnes raisons d’ouvrir un contrat d’assurance vie
Épargne disponible, souplesse d’investissement, outil de transmission fiscalement avantageux, limitation de la prise de risque ou quête de performance à l'aide des contrats monosupport ou multisupports… Le contrat d’assurance vie ne manque pas d’attraits.
L’assurance vie est populaire, chacun le sait. Au troisième trimestre 2021, l'assurance vie en fonds euros représentait 28% du total du placement des ménages, soit un montant de 1684 milliards d'euros(1). Pourquoi un tel succès ? Parce que l’assurance vie peut être à la fois un produit d’épargne souple et adaptable mais aussi un outil de transmission avec une fiscalité avantageuse.
1- Des versements souples et une épargne disponible
On peut alimenter un contrat d’assurance vie par des versements programmés (chaque mois, trimestre…) ou ponctuellement par des versements libres, selon ce qui est prévu contractuellement. L’épargnant peut ainsi moduler la gestion de ses versements en fonction de ses capacités financières, d’autant qu’il n’existe aucun plafond de versement pour ce placement.
L’épargne investie sur un contrat d’assurance vie est disponible sous forme de retrait partiel ou total soumis à fiscalité (imposition sur les intérêts et plus-values et prélèvements sociaux).
L’épargnant peut aussi demander une avance. Dans ce cas, l’épargne constituée sur le contrat reste intacte et continue de produire des intérêts. De plus, les sommes empruntées ne sont pas soumises à fiscalité. L’avance doit être remboursée rapidement (dans les 3 ans) et moyennant le paiement d’un taux d’intérêt précisé dans les conditions générales et particulières communiquées à cette occasion.
2 - Un produit qui s’adapte aux profils d’épargnants
Certains épargnants souhaitent se constituer et faire fructifier un capital, d’autres veulent préparer leur retraite, d’autres encore financer les études de leurs enfants ou petits-enfants… L’assurance vie s’adapte à ces objectifs. Elle permet aussi à l’épargnant d’ajuster son placement en fonction de la performance recherchée et du niveau de risque accepté :
- Un épargnant peut souscrire plusieurs contrats d’assurance vie (contrairement au livret A qui est limité à un par personne). Pour diversifier ses placements, ouvrir plusieurs contrats d’assurance vie peut constituer un investissement intéressant pour le souscripteur.
- Uniquement investi sur un fonds en euros, comme c’est le cas pour la plupart des contrats d’assurance vie monosupport, le placement offrira à l’épargnant un rendement relativement faible mais sécurisé
- Si l’épargnant souhaite dynamiser son placement pour rechercher un meilleur potentiel de rendement, il pourra diversifier ses versements entre le support en euros et un ou plusieurs supports en unités de compte. Ces derniers investis sur les marchés financiers, supposent d’accepter le risque de perdre tout ou partie du capital investi. Les modalités d’investissement sur le contrat multisupports seront arrêtées en fonction des objectifs de l’épargnant et de sa sensibilité au risque.
A savoir : Pour investir à long terme, souscrire des contrats multisupports est une excellente option pour les épargnants. Comme son nom le précise, le contrat d’assurance vie multisupports est un contrat qui mise sur plusieurs supports et offre l’avantage de diversifier les investissements en unités de compte (actions, obligations, OPCVM, parts de sociétés immobilières…). Ce contrat multisupports, plus avantageux qu’un contrat d’assurance vie monosupport, offre au souscripteur la possibilité de détenir une part de fonds en euros (avec un rendement minimum garanti) et une part investie en unités de compte dont la rémunération est variable.
Attention : Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse qui dépendent en particulier de l'évolution des marchés financiers. Cet investissement peut entraîner un risque de perte en capital supporté par l'adhérent.
3 - Un outil de transmission fiscalement avantageux pour le bénéficiaire
Au décès de l’assuré, les montants placés sur les contrats d’assurance vie sont versés par l’assureur au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) avec une fiscalité spécifique, généralement plus favorable que les droits de succession.
Ainsi, par exemple :
- L’abattement consenti dans le cadre d’une succession varie en fonction du degré de parenté entre le défunt et son héritier de 1 594 euros (pour un tiers) à 100 000 euros (pour les enfants).
- Dans le cas du contrat assurance vie (contrats ouverts après le 13 octobre 1998), l’abattement est de 152 500 euros si les versements ont été effectués avant les 70 ans de l’assuré, quel que soit le lien de parenté avec le bénéficiaire. Néanmoins, au-delà de cette somme, le taux d’imposition du capital transmis aux bénéficiaires est de 20 %. Puis, au-delà de 700 000 euros, le taux passe à 31,25 %.
- Après les 70 ans de l'assuré, les avantages fiscaux des versements réalisés sont moindres. Les bénéficiaires ne se partageront qu'un abattement de 30 500 euros.
* Source : Le marché de l'assurance vie en 2021 - ACPR Banque de France - Analyse et synthèse n°133 - 2022.