À l’ouverture de votre contrat d'assurance vie, votre assureur vous proposera une ou plusieurs clauses dites standards.
Celles-ci répondent aux attentes les plus fréquentes des assurés souhaitant faire de leurs proches (conjoint, partenaire de PACS, enfants ou petits-enfants) leurs bénéficiaires*.
À noter : le mot « conjoint » désigne uniquement la personne mariée, et non le concubin ou le partenaire de Pacs.
Au décès de l'assuré, les capitaux sont transmis au bénéficiaire de 1ᵉʳ rang (par exemple le conjoint ou le partenaire de Pacs), à défaut (en cas de pré-décès ou de renonciation de ce bénéficiaire) à un 2ᵉ rang de bénéficiaires (généralement les enfants ou les petits-enfants), etc.
Pour la désignation d’enfants, la précision « vivants ou représentés » est importante : en cas de décès prématuré d'un enfant, sa part sera transmise à ses propres descendants (donc aux petits-enfants de l’adhérent).
Enfin, il est conseillé de terminer sa clause par la désignation « à mes héritiers » pour que la transmission des capitaux bénéficie du cadre fiscal avantageux** de l’assurance vie lorsqu’il n’existe pas ou plus de bénéficiaires dans les rangs précédents.
Une précision utile aussi lorsque la désignation du bénéficiaire se fait par testament : « Selon dispositions testamentaires déposées chez Me X, à défaut mes héritiers ».
* Attention : en présence de primes manifestement exagérées, les héritiers peuvent contester la désignation des bénéficiaires.
** Exonération partielle ou totale de taxation pour les capitaux versés en cas de décès dans la plupart des cas, selon la législation fiscale en vigueur. Hors prélèvements sociaux.