Parmi les aidants, beaucoup travaillent. Or, combiner ces deux activités peut devenir un vrai défi ! Si c’est votre cas, vous pouvez demander un congé, à savoir :
- Le congé de solidarité familiale pour accompagner un proche en fin de vie. En l'absence de dispositions conventionnelles, sa durée est de 3 mois, renouvelable une fois.
- Le congé de proche aidant, pour s’occuper d’un proche handicapé ou en perte d’autonomie. En l'absence de dispositions conventionnelles, sa durée maximale est de 3 mois. Il peut être renouvelé et ne peut dépasser un an sur l’ensemble de votre carrière.
- Le congé de présence parentale, pour s’occuper d’un enfant gravement malade, handicapé ou ayant vécu un accident. Sa durée maximale est de 310 jours ouvrés.
Lors du congé du proche aidant, vous ne serez pas rémunéré par votre employeur. Cependant, la Caisse d'Allocations familiales ou la Mutualité sociale agricole peuvent vous verser une allocation journalière du proche aidant (AJPA) pour une durée de 66 jours maximum pour l’ensemble de votre carrière. Au 1ᵉʳ janvier 2024, son montant est fixé à 64,54€(1). L’AJPA peut être attribuée que vous soyez salarié, fonctionnaire, travailleur indépendant, conjoint collaborateur… Attention, son montant peut varier si vous vivez seul ou en couple.
Est-ce qu'un aidant peut être rémunéré ?
La réponse est oui ! Vous pouvez être rémunéré pour l’aide apportée au proche dépendant, quelle que soit sa situation. Voici les conditions :
- La personne accompagnée est bénéficiaire d’une aide de l’État, telle que l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ou encore la PCH (Prestation de Compensation du Handicap). Grâce à l’allocation perçue, elle peut rémunérer l’aidant familial.
- La personne accompagnée n’a aucune aide. Elle se charge alors d’employer l’aidant familial en tant qu’aide à domicile. Attention toutefois, la personne aidée se doit de répondre à toutes les obligations salariales (contrat de travail, déclaration de l’emploi à l’URSSAF, etc.)