Bien manger pour rester en bonne santé

Publié le 29 juin 2020

Si notre pays est réputé pour sa culture culinaire, la qualité de notre alimentation est de plus en plus au cœur de nos préoccupations. Goût, équilibre, santé et environnement : comment concilier tous les aspects d’une bonne assiette ?

bien manger

L’équilibre alimentaire va bien au-delà des fameux 5 fruits et légumes par jour et la prise de conscience du sujet est loin d’être anecdotique. Selon une étude, si pour la moitié des Français l’alimentation est avant tout une source de plaisir, elle est aussi synonyme de bonne santé. Mieux encore : depuis ces 5 dernières années, les trois-quarts d’entre nous accordent plus d'importance à la qualité des aliments qu’ils achètent, à leur impact sur la santé et à l’origine de ces produits (1).

Bien manger, pourquoi ?

Tout comme les méfaits du tabac, les conséquences d’une mauvaise alimentation sur la santé sont connues de tous mais peuvent être mises à mal par la tentation ou le manque de motivation.

Au fond, quel est véritablement l’impact sur notre forme et notre moral ? Sans surprise, il est majeur et multiple. Combinée à une activité physique régulière, une alimentation équilibrée contribue à limiter la prise de poids (aujourd’hui en France, près de 50% des adultes et 17 % des enfants sont en surpoids ou obèses), mais aussi un certain nombre d’autres problèmes de santé comme des maladies cardiovasculaires, psychiques et chroniques.

Qu’est-ce qu’une alimentation saine ?

S’il n'existe pas de recette miracle pour “bien manger”, certaines règles de bon sens sont confirmées par la plupart des spécialistes en la matière, dont le Programme national nutrition santé (PNNS).

Il s’agit d’adopter une alimentation variée et équilibrée en quantités adaptées (selon le sexe, l’âge et l’activité), en privilégiant les aliments bénéfiques pour la santé :

> au moins 5 fruits et légumes par jour (qui apportent aussi des antioxydants, des vitamines et des minéraux), 
> des légumes secs au moins 2 fois par semaine (lentilles, haricots secs, pois chiches, etc), 
> au moins un féculent complet par jour (pain complet, pâtes, semoule et riz complets), 
> des produits laitiers régulièrement pour leur apport en calcium,
> et une alternance de viande, volaille, poisson, œufs et légumes secs pour les protéines – en réduisant la consommation de protéines animales.

Il est aussi recommandé de privilégier le fait maison en utilisant des produits frais, des aliments en conserve ou des surgelés peu transformés, et en limitant la consommation de produits trop sucrés, trop salés et trop gras.

Les produits trop raffinés, dont la fabrication comporte plusieurs étapes de transformation et fait appel à des ingrédients utilisés exclusivement par l'industrie, sont à éviter – comme les biscuits, produits laitiers sucrés, saucisses, nuggets, chips, soupes en sachets, céréales du petit déjeuner, pizzas… et d’une manière générale tous les plats prêts à consommer.

Bon à savoir : cet équilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas mais sur une semaine. Aucun aliment n’est miracle, tout est une question de pondération et de variété. Pour nous aider à y voir plus clair, le Nutri-Score présent sur chaque produit permet une information nutritionnelle facile à comprendre grâce à une lettre et à une couleur sur une échelle à 5 niveaux.

Une prise de conscience socio-environnementale

Traçabilité, label, local, bio, de saison… Nos assiettes et nos courses intègrent désormais de nouvelles préoccupations. Deux Français sur trois estiment d’ailleurs que la multitude des facteurs à prendre en compte rend leurs courses plus compliquées (2).

Pour la première fois l’année dernière, les recommandations du PNNS (Programme national nutrition santé) prenaient en compte la dimension environnementale de l’alimentation en conseillant de privilégier les aliments d’origine végétale plutôt qu’animale (la production de viande ayant des conséquences très lourdes sur l’environnement), les producteurs locaux, les aliments de saison et le bio.

Un courant d’idées approuvé par l’ensemble de la population, de plus en plus attirée par des modes d'achats plus respectueux des petits producteurs, comme les produits issus du commerce équitable ou les circuits courts (selon le PNNS). Et 87 % d’entre nous estimeraient même que manger mieux, c'est d’abord être attentif à l'impact des produits sur l'environnement et la société (2).

Comment y voir clair dans les différents labels ?

Les labels de qualité dans l'alimentation sont reconnus soit au niveau européen, soit au niveau national, et nous permettent une certaine connaissance des produits en magasin.

Le label Agriculture biologique (AB) respecte des critères concernant la biodiversité et la préservation des ressources naturelles.

L’appellation européenne d’origine protégée (AOP) garantit qu’un produit a été transformé et élaboré dans une zone géographique déterminée, et sa déclinaison française, l'AOC (appellation d'origine contrôlée), garantit un lien fort entre le produit et son terroir – comme le camembert de Normandie ou la lentille verte du Puy.

Quant à l’indication géographique protégée (IGP), signe européen désignant un produit dont les caractéristiques sont liées au lieu géographique, elle indique une notion de savoir-faire, comme pour le jambon de Bayonne par exemple. Enfin, la certification de conformité garantit le respect des caractéristiques objectives et mesurables, certifiées à partir d'un cahier des charges (3).

Concrètement, comment améliorer notre alimentation ?

Il n’est pas facile de changer son alimentation du jour au lendemain. Mais quelques habitudes prises petit à petit peuvent vite faire la différence.

D’abord en respectant quelques principes lors des courses : ne pas y aller le ventre vide pour éviter les tentations, acheter uniquement les aliments dont on a besoin, choisir des produits naturels (plutôt que des plats préparés et autres denrées transformées) et favoriser légumes et fruits de saison, si possibles locaux et/ou bio.

Ensuite, en cuisinant ! Sans être un grand chef, et grâce à l’abondance de livres, sites web et applications de recettes disponibles, préparer soi-même ses repas aide à manger plus sainement (en plus de coûter moins cher). Enfin, il est important d’écouter réellement sa faim plutôt que sa gourmandise.

La solution MAAF : un service de coaching nutrition pour rééquilibrer votre alimentation

Si vous êtes assuré santé MAAF*, vous pouvez accéder depuis votre Espace client sur maaf.fr et depuis l’appli MAAF & Moi à "Mon coaching nutrition" : ce service inclus dans votre contrat* est proposé par MAAF en partenariat avec Santéclair*.

Vous pourrez ainsi bénéficier d’un programme en ligne adapté pour perdre du poids sans régime, en modifiant votre comportement durablement.

Ce service de coaching complet vous permet d’accéder :
> à un bilan détaillé de votre comportement alimentaire, 
> à un parcours nutrition personnalisé pour réapprendre à manger de façon intuitive en respectant votre faim et votre satiété, 
> à une méthode pour apprendre à gérer les envies de manger émotionnelles,
> à un coaching personnalisé avec des spécialistes du comportement alimentaire.

Ceci tout en vous laissant la possibilité de poser des questions par e-mail, de participer à des défis ludiques et de découvrir des activités pour vous soutenir au quotidien dans ce défi du “mieux manger”.

Un excellent moyen de retrouver la forme, bien accompagné !

* Le service de coaching nutrition est proposé par Santéclair en partenariat avec Méta-coaching, 65 Rue Saint Charles à 75015 Paris, SAS au capital de 362 799 euros, inscrite au RCS de Paris sous le N° B 513 782 003. Accès réservé aux assurés Vivazen,Biorythm, Vitamine, Médika, Santé Profil Salariés et Santé Profil TNS. Santéclair (RCS Nantes n° 428 704 977) est partenaire de MAAF. Le service "Coaching nutrition" en vigueur au 01/01/2020 est susceptible d’évoluer dans le temps. 

 

Sources
(1) “Les attitudes et tendances alimentaires des Français”, étude IPSOS, février 2019.
(2) “L'alimentation à l'épreuve des nouveaux enjeux de consommation », étude de L'Observatoire Cetelem, décembre 2019.
(3) Site economie.gouv.fr - « AOP-AOC, IGP, AB... : les labels de qualité dans l'alimentation » https://www.economie.gouv.fr/particuliers/aop-aoc-igp-stg-labels-certification-alimentation (décembre 2019).
(4) Sondage par « L’Obs » et l’institut de sondage YouGov, mars 2020.


 

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