Une enquête publiée par la FAGE, l’ANESF et l’AFEP début 2021 a mis en avant le fait que 33 % des étudiantes déclaraient avoir besoin d’une aide pour se procurer des protections menstruelles.
Si Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation en 2021, s'était saisie du sujet en annonçant la mise en place de distributeurs de protections menstruelles gratuits sur tous les campus, dans les faits, le déploiement sur tout le territoire se fait progressivement encore aujourd’hui dans les CROUS, les bibliothèques universitaires, etc.
En 2023, le Gouvernement français a annoncé le remboursement des protections périodiques réutilisables à compter de 2024 pour les femmes de moins de 26 ans. Cette mesure vise à lutter contre la précarité menstruelle et à promouvoir l'utilisation de protections hygiéniques plus durables.
Cette mesure de lutte contre la précarité menstruelle est prévue dans la loi de financement de la Sécurité sociale, promulguée le 26 décembre 2023 et publiée au Journal officiel le 27 décembre 2023 (2).
À compter du 1ᵉʳ septembre 2024, la Sécurité sociale prendra en charge 60 % du coût de culottes ou serviettes menstruelles réutilisables et de cups pour les jeunes femmes âgées de moins de 26 ans. Les complémentaires santé auront l'obligation de prendre en charge le ticket modérateur de 40 % par les contrats dits "responsables".