Comment prévenir l'hydrocution ?
Parmi les accidents de baignade les plus fréquents en période estivale, on compte encore trop souvent des hydrocutions. Pourtant, elles pourraient être évitées. Nos conseils.
Parmi les accidents de baignade les plus fréquents en période estivale, on compte encore trop souvent des hydrocutions. Pourtant, elles pourraient être évitées. Nos conseils.
Se plonger dans une eau sensiblement plus froide que son corps entraîne une forte contraction des vaisseaux sanguins, ce qui provoque un choc thermique. Ce dernier pourra entraîner un malaise et, dans les cas les plus graves, conduire à un arrêt cardio-respiratoire.
On parle alors d’hydrocution, appelée également noyade syncopale ou de fausse noyade, dans la mesure où elle ne résulte pas, comme la noyade « classique », d’une asphyxie.
L’apparition de certains symptômes doit immédiatement conduire le baigneur à sortir de l’eau ou à se manifester pour attirer l’attention d’autres personnes en mesure de l’aider.
Très souvent la perte de connaissance est précédée de :
Plus la différence de température entre le corps et l’eau est importante, plus le risque d’hydrocution est élevé. C’est pourquoi le risque est accru en période de fortes chaleurs.
Plusieurs règles de bons sens doivent ainsi être respectées, surtout par les personnes les plus vulnérables (les personnes âgées, malades et les enfants) :
Si vous êtes propriétaire d’une piscine, un dispositif de sécurité tel qu’une barrière pourra empêcher une chute soudaine dans l’eau.
La première chose à faire pour porter secours à un baigneur victime d’un malaise est évidemment de le sortir de l’eau. Puis :
Adoptez les premiers gestes de secours :