Qualité de l’air, suivez les indices !

Mis à jour le 23 novembre 2023

La pollution atmosphérique atteint parfois des pics inquiétants. En effet, la pollution de l’air est devenue une des principales préoccupations environnementales. En consultant les indices ATMO, vous pouvez adapter votre comportement et préserver votre santé. Ce n’est pas parce que l’air que l’on respire est invisible qu’il est pur.

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Causes et conséquences de la pollution de l’air

Activités industrielles, activités agricoles (avec le recours aux pesticides), trafic routier, chauffage résidentiel... La pollution de l'air est générée de multiples façons, y compris de façon naturelle avec les éruptions volcaniques, par exemple.

L'impact sur notre santé peut être très important avec des effets immédiats (irritations, asthme, allergies) et à long terme (maladies chroniques, pathologies respiratoires, troubles du développement).

En 2022 Santé publique France estimait que la pollution de l'air provoquait 40 000 décès prématurés par an.

Il est devenu aujourd'hui indispensable de surveiller l'air que l'on respire grâce à des indicateurs.
 

 

Comment est mesurée la qualité de l'air ?

La qualité de l’air est donnée par l’indices ATMO. Chaque agglomération de plus de 100 000 habitants est équipée d’un réseau de capteurs qui mesurent la concentration dans l’air des polluants dont :

  • Le dioxyde de soufre provenant de la combustion d’énergies fossiles et rejeté notamment par les chauffages ; 
  • Les oxydes d’azote générés par l’industrie et certains engrais ; 
  • L’ozone issu de la transformation des oxydes d’azote dans l’air et les particules fines en suspension.

Chaque polluant se voit attribuer une note de 1 (indice très bon) à 10 (indice très mauvais).

L’indice ATMO correspond tout simplement à la note la plus élevée des quatre.

Pour les agglomérations de moins de 100 000 habitants, il faut se référer à l'indice IQA (Indice de Qualité de l'Air), un indice ATMO simplifié. 

Alerte à la pollution : que faire ?

Le bon réflexe santé est d’abord de surveiller l’indice ATMO. En cas d’alerte à la pollution, il est recommandé d’éviter les lieux à fort trafic et de proscrire les activités physiques en extérieur.

Aérez votre intérieur de préférence tôt le matin ou le soir, quand le trafic est moins dense et l’air un peu meilleur.

Pour les personnes sensibles (enfants, les personnes âgées et toutes les personnes ayant des difficultés respiratoires), mieux vaut reporter au soir la promenade de milieu d’après-midi.

Agir au quotidien pour lutter contre la pollution de l'air

Afin de diminuer la pollution issue du trafic routier, privilégiez, quand cela est possible, les moyens de déplacement qui favorisent la mobilité douce contribuant à la baisse des émissions de CO2 (marche, vélo, transports en commun) et le covoiturage pour les trajets plus longs.

À la maison, l'emploi des ampoules à basse consommation, la limitation et la bonne gestion des déchets, l'utilisation de produits naturels issus d'entreprises responsables et locales contribueront à l'amélioration de l'air extérieur.

Et bien sûr, pour bénéficier d'un air intérieur assaini, n’oubliez pas d'optimiser l'isolation de son habitat et de s'équiper d'un chauffage moins polluant.

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