Si vous considérez que les désordres qui affectent votre bien (par exemple, en automobile, un problème mécanique affectant le moteur et immobilisant le véhicule, ou encore en immobilier, l’état instable du terrain ou le caractère inondable d’une maison par un défaut d’étanchéité) peuvent constituer des vices cachés, il convient de prendre des mesures avant toutes réparations.
Il sera difficile pour l’acheteur de prouver l’existence d’un vice caché s’il a démonté le matériel, ou l’a lui-même réparé sans avoir réalisé une expertise technique préalable. Ces actes feraient effectivement disparaître la preuve de l’origine des problèmes et des responsabilités.
Aussi, en tant qu’acheteur, vous pouvez :
- contacter le vendeur et envisager avec lui les solutions possibles (par exemple, la prise en charge totale ou partielle des réparations dans un logement),
- solliciter un ou plusieurs avis de réparateurs (un garagiste en cas de problème automobile),
- vérifier si vous ne disposez pas d’une garantie souscrite lors de l’achat du bien (notamment pour les biens neufs ou occasions récentes) qui permettrait de prendre en charge les réparations ou d’obtenir un échange,
- en cas de réparation et/ ou de changement de la (les) pièce(s) défectueuse(s) avant l’expertise technique, conservez-les à titre de preuve (ou bien seconde proposition : « conserver les pour les besoins d’une expertise éventuelle »),
- nous solliciter si vous avez souscrit une garantie Protection Juridique pour, par exemple, qu’une expertise technique soit organisée si nécessaire.