Protéger vos locaux professionnels en cas de tempête tropicale, cyclone ou ouragan

Publié le 26 juillet 2023

Découvrez nos conseils pour protéger vos locaux professionnels, vos employés et vos biens en cas de tempête tropicale, de cyclone ou d'ouragan. 

Tempête tropicale, cyclone, ouragan
Vos locaux professionnels sont situés dans une zone à risque ? Découvrez les comportements à adopter avant, pendant et après une tempête tropicale, un cyclone ou un ouragan.

Avant

 

Je veille à la sécurité de mes collaborateurs

Sécurité des collaborateurs
Je forme l’ensemble des salariés par des réunions régulières sur la conduite à tenir en cas d’alerte cyclonique, ainsi que sur les premiers secours.
Je rassemble et stocke dans un endroit abrité une radio et des piles de rechange ainsi que les équipements de protection individuelle (EPI) : masques, bottes, gants, casques, etc.
Je constitue un kit de secours, avec tous les équipements de mise en sécurité ainsi que de l’eau et des vivres, au cas où des salariés seraient confinés sur place.
 

Je réduis la vulnérabilité
de mon activité

Activité
J’élabore un plan de continuité d’activité (PCA) afin de déterminer les mesures indispensables à une reprise rapide des activités après le cyclone.
J’établis la liste du personnel mobilisable et si besoin des collaborateurs qui seront d’astreinte durant les phases d’alerte cyclonique. Elle doit être actualisée avant chaque début de saison cyclonique et les missions de chacun doivent être clairement énoncées et placées sous la responsabilité de la hiérarchie.
 

Je protège mes locaux professionnels

Que vous pilotiez une activité commerciale, artisanale, sanitaire, agricole ou industrielle, il vous incombe de protéger votre établissement et votre matériel avant les tempêtes tropicales ou cyclones.
Protection des locaux
Je ferme les ouvertures et les protège. Elles doivent être protégées par un système de volets para-cycloniques. À défaut d’avoir anticipé ces équipements, vous pouvez utiliser des panneaux de contreplaqué (à fixer sur un cadre en bois avec des chevrons), une solution d’urgence efficace ! Si l’ouverture est plus étroite que haute, les renforts doivent être horizontaux. Si votre baie est plus large que haute, les renforts doivent être verticaux.
Je renforce les structures et les toitures du bâtiment en veillant à respecter les normes para-cycloniques pour les nouvelles constructions.
Je retire ou fixe tous les objets pouvant devenir des projectiles. Pour les établissements touristiques, je détermine la procédure d’urgence de mise à l’abri des chaises longues, parasols, tables, poubelles, etc.
Je sécurise les alentours en coupant les branches et arbres morts afin de diminuer le risque qu’ils s’abattent sur les bâtiments.
J’arrime les cuves de stockage. Les cuves de gaz ou de fioul peuvent être emportées par les précipitations liées au cyclone. Elles deviennent alors des objets flottants dangereux, en particulier si leur contenu se répand, car il peut entraîner une pollution aux hydrocarbures.
J’identifie les équipements les plus importants pour la vie de l’entreprise et les protège ou les déplace à l’abri des vents et des inondations lors de la pré-alerte. Une mutualisation des moyens avec d’autres entreprises du voisinage peut être envisagée.
Je facilite l’écoulement des eaux. J’entretiens régulièrement les fossés et les conduits d’évacuation d’eaux pluviales (gouttières, puisards, réseaux enterrés, etc.).
J’anticipe les déchets post-tempête.
  • Insecticides, détergents, produits phytosanitaires, peintures ou hydrocarbures sont à stocker en lieu sûr, à l’abri des vents et inondation.
  • J’évacue régulièrement les déchets vers des installations de traitement appropriées. Le stock doit être maintenu au niveau le plus bas possible.

Pendant

 

Dès que l’alerte est déclenchée, je prépare le lieu avant de me réfugier

  • Je range les objets et équipements extérieurs
  • Je retire les enseignes, antennes et paraboles sur les toitures
  • Je coupe l’eau, l’électricité et le gaz
 

Je suis l’évolution de l’alerte et
j’informe mes collaborateurs

Météo
Lorsque l’alerte est diffusée par les autorités, je la relaye au plus vite auprès du personnel et potentiels clients présents dans l’établissement.
Je respecte les consignes des autorités, en particulier en cas d’évacuation nécessaire.
Dans le cas où une partie du personnel ne pourrait être évacuée, j’identifie l’endroit le plus sûr dans l’établissement qui leur servira de zone refuge, c’est-à-dire le plus solide et si possible sans fenêtres.
 
Dans le cas des hôtels, les clients doivent recevoir dans leur langue maternelle des informations simples et précises sur la conduite à tenir en cas d’alerte cyclonique et sur les lieux de confinement. Le personnel de l’hôtel doit ainsi être formé à renseigner les clients.
 

Je reste calme et vigilant

J’active mon PCA (Plan de continuité de l’activité).
J’attends l’annonce de la fin de l’alerte avant de sortir de ma zone de refuge : une accalmie n’est pas toujours synonyme de fin des rafales…

Après

 

Je fais preuve de prudence

Je me tiens au courant et respecte les consignes des autorités.
Je reste attentif aux risques d’inondation, même une fois la tempête terminée.
Je limite mes déplacements pour éviter d’encombrer les routes et de me retrouver dans une zone inondée.
J’évacue hors zone à risque les salariés non nécessaires aux travaux de nettoyage.
Je protège les intervenants avec des équipements de protection individuelle.
En cas de blessé je contacte le SAMU (au 15) ou les pompiers (au 18).
 

Je fais un état des lieux de mes locaux et je sécurise

Vitre cassée
Je réalise une inspection extérieure et intérieure.
Je reste éloigné des câbles électriques qui seraient tombés au sol lors de la tempête.
Je fais attention aux débris comme les morceaux de verre ou les branches d’arbre.
Si la situation est sûre, je rétablis le courant.
J’attends l’autorisation de ma mairie avant de boire l’eau du robinet. D’ici là, je consomme les denrées de mon kit de survie.
Si besoin, j’interviens pour stopper les déversements, fuites ou épandages selon la procédure d’intervention préétablie.
Je vérifie l’état des stocks de produits polluants ou inflammables.
Je gère les déchets selon les consignes préétablies et les différentes filières de traitement et je contacte les prestataires en mesure d’intervenir.
 

Comment constituer et suivre mon dossier de sinistre ?

Avant de nettoyer ou réparer, je fais l’inventaire de mes biens mobiliers et immobiliers endommagés. Je prends des photos que je pourrai joindre à ma déclaration de sinistre.
Je rassemble mes documents justifiant de la valeur de mes biens tels que les factures d’achat, tickets de caisse, certificat de garantie et photos.
Maaf et moi
Je déclare en ligne mon sinistre.
 
Je déclare en ligne mon sinistre. Si je souhaite suivre l’état d’avancement de mon dossier, je peux le consulter à tout moment dans mon Espace client ou sur l’appli MAAF et Moi(1).

Le saviez-vous ?

Les ouragans, les cyclones et les typhons résultent du même phénomène météorologique des régions tropicales et sont caractérisés par une vitesse de vent au moins égale à 118 km/h.

Le nom varie selon leur origine.

  • Ouragans : dans l’Atlantique et le Pacifique Nord. Si les vents d’un ouragan dépassent les 179 km/h, il se classe en « ouragan intense ».
  • Typhons : dans la région nord-ouest du Pacifique. Le terme « super typhon » est utilisé lorsque les vents atteignent 241 km/h.
  • Cyclones tropicaux : dans de sud-est de l’océan Indien.
Crédits photos : © Song_about_summer – Adobe Stock / © Micah C/peopleimages.com – Adobe Stock / © DC Studio – Adobe Stock / MichaelVi – Adobe Stock / © moquai86 – Adobe Stock / © Memories Over Mocha – Adobe Stock / © BullRun – Adobe Stock / © Multiverse – Adobe Stock / © cunaplus – Adobe Stock / © Delcio/peopleimages.com – Adobe Stock / © A_B_C – Adobe Stock
Que pensez-vous de cet article ?
Pratique