Je ferme les ouvertures et les protège. Elles doivent être protégées par un système de volets para-cycloniques. À défaut d’avoir anticipé ces équipements, vous pouvez utiliser des panneaux de contreplaqué (à fixer sur un cadre en bois avec des chevrons), une solution d’urgence efficace ! Si l’ouverture est plus étroite que haute, les renforts doivent être horizontaux. Si votre baie est plus large que haute, les renforts doivent être verticaux.
Je renforce les structures et les toitures du bâtiment en veillant à respecter les normes para-cycloniques pour les nouvelles constructions.
Je retire ou fixe tous les objets pouvant devenir des projectiles. Pour les établissements touristiques, je détermine la procédure d’urgence de mise à l’abri des chaises longues, parasols, tables, poubelles, etc.
Je sécurise les alentours en coupant les branches et arbres morts afin de diminuer le risque qu’ils s’abattent sur les bâtiments.
J’arrime les cuves de stockage. Les cuves de gaz ou de fioul peuvent être emportées par les précipitations liées au cyclone. Elles deviennent alors des objets flottants dangereux, en particulier si leur contenu se répand, car il peut entraîner une pollution aux hydrocarbures.
J’identifie les équipements les plus importants pour la vie de l’entreprise et les protège ou les déplace à l’abri des vents et des inondations lors de la pré-alerte. Une mutualisation des moyens avec d’autres entreprises du voisinage peut être envisagée.
Je facilite l’écoulement des eaux. J’entretiens régulièrement les fossés et les conduits d’évacuation d’eaux pluviales (gouttières, puisards, réseaux enterrés, etc.).
J’anticipe les déchets post-tempête.
- Insecticides, détergents, produits phytosanitaires, peintures ou hydrocarbures sont à stocker en lieu sûr, à l’abri des vents et inondation.
- J’évacue régulièrement les déchets vers des installations de traitement appropriées. Le stock doit être maintenu au niveau le plus bas possible.