Autre point de vigilance : la clause bénéficaire. La plupart du temps, les assurés choisissent d’adopter la clause bénéficiaire dite standard. Une clause qui convient dans de nombreuses situations.
Généralement, la clause bénéficiaire stipule que la valeur de l’épargne doit être versée : « à mon conjoint, à défaut, mes enfants vivants ou représentés, à défaut mes héritiers ».
Une clause qui peut se révéler être un véritable « piège » si l’assuré-souscripteur du contrat décède pendant la procédure de divorce. Toujours marié au moment du décès, le bénéfice du contrat sera alors attribué au conjoint survivant.
Pour éviter cette situation, il est conseillé d’ajouter dans la clause bénéficiaire : « mon conjoint, sous la condition qu’au jour de mon décès, notre mariage n’ait pas été dissous ou qu’aucune procédure de divorce ou de séparation de corps n’ait été engagée. »
Par ailleurs, une mise à jour de la clause bénéficiaire du contrat d'assurance vie devra également être effectuée lorsque la procédure de divorce arrivera à son terme, notamment lorsque celle-ci désigne nommément le conjoint. Raison pour laquelle il est conseillé de ne pas désigner nommément le conjoint lors de la rédaction de la clause bénéficiaire. Si le bénéficiaire a accepté d’être la personne qui recevra le capital lors du décès du souscripteur (l’assuré) en signant un avenant ou une notification d'acceptation légale, la clause bénéficiaire ne pourra plus être modifiée par le souscripteur.