Le résultat du contrôle technique est consigné sur un procès-verbal. Vous y trouverez tous les relevés faits sur le véhicule et la mention des éventuelles défaillances constatées.
Ainsi, à l’issue du contrôle, tout peut être conforme. Votre véhicule est en parfait état du point de vue technique, sécurité et respect de l’environnement. Mais il peut arriver que des défaillances soient détectées :
- Si la défaillance n’a pas d’incidence notable sur la sécurité du véhicule ou pour l’environnement, elle est mentionnée simplement à titre d’information et de point de vigilance sur le procès-verbal. Il peut s’agir d’une légère usure des pneus, par exemple.
- En revanche, la défaillance peut se révéler être une défaillance majeure compromettant la sécurité du véhicule, ayant une incidence négative sur l’environnement, ou mettant potentiellement en danger les autres usagers de la route. Les réparations doivent être effectuées pour valider votre contrôle technique : pneus ou suspensions à changer, un feu à remplacer, etc. Vous avez deux mois pour y remédier et faire une contre-visite.
- Si la défaillance est jugée critique, c’est qu’elle engendre un danger direct et immédiat pour la sécurité routière ou a une incidence grave sur l’environnement. Le véhicule n’est plus autorisé à circuler à partir de minuit le jour du contrôle technique : vous ne pouvez plus l’utiliser jusqu’à ce que les réparations soient faites et qu’une contre-visite soit effectuée, impérativement dans les deux mois après le premier contrôle. Il peut notamment s’agir de l’absence de plaques d’immatriculation, d’un moteur qui fuit, un cadre tordu ou d’un niveau de bruit excessif.
Dès que votre véhicule n’a plus de défaillance jugée défavorable, le contrôleur appose un timbre dit « timbre certificat d'immatriculation » sur le certificat d'immatriculation à l'emplacement réservé à cet effet.
Notez que le contrôle technique sera à refaire tous les trois ans.