Si certains dispositifs d’aide au logement sont réservés aux locataires les plus jeunes, d’autres comme la garantie Visale, Mobili-Pass, Loca-Pass, l’APL, l’ALF ou encore l’ALS sont ouverts sans limites d’âge. Si vous avez plus de 30 ans, et sous certaines conditions, vous pouvez donc en bénéficier. Suivez le guide !
Sommaire
1 - Présenter une caution dans mon dossier de location
2 - La garantie Visale, une solution si vous n’avez pas de garant
3 - Quelles aides existent pour payer mon loyer ?
4 - Les aides à la location pour les moins de 30 ans sont-elles différentes ?
5 - Quelle assurance locataire choisir pour être bien couvert ?
Pour louer son logement, un propriétaire souhaite s’assurer que son locataire est en capacité de payer chaque mois son loyer. Si vous déposez un dossier pour un logement, vous devrez donc prouver que vos revenus sont supérieurs au montant du loyer.
Le scénario le plus apprécié ? Gagner 3 fois le montant du loyer si vous êtes en CDI. Par exemple, si le loyer d’un appartement est de 500 €, vous devez gagner au minimum 1 500 € par mois.
Mais, à 30 ans, nous ne sommes pas tous en CDI avec des revenus suffisants… L’alternative ? Présenter une caution pour avoir un dossier de location en béton.
Bon à savoir : une caution, aussi appelée « garant » est une personne (vos parents, par exemple) ou un organisme qui s’engage à payer votre loyer pour vous en cas de problème.
Si vous n’en avez pas les moyens, deux dispositifs portés par Action Logement pourront vous aider :
À savoir : si vous déménagez pour des raisons professionnelles (mutation, embauche, déménagement de votre entreprise) à plus de 70 km de votre domicile et que vous êtes salarié d’une entreprise privée, sachez que vous pouvez bénéficier du dispositif Mobili-Pass. Un système d’avance et de prêt, plafonné à 3 500 €, qui pourra vous aider à faire face à certains frais de mobilité comme les frais d’agence ou de recherche d’un appartement.
Bon à savoir : L’avance Loca-Pass vous aide avec votre dépôt de garantie.
En plus d’une caution, le propriétaire peut aussi vous demander un “dépôt de garantie”. Cette somme d’argent, qui correspond à un ou deux mois de loyer, est encaissée par le propriétaire au moment de la signature du bail et sera conservée pendant toute la durée de la location. Si vous avez plus de 30 ans et êtes salarié d’une entreprise privée, vous pouvez bénéficier d’un prêt à taux zéro d’un montant maximum de 1 200 €, remboursable en 25 mois.
Une fois votre bail signé, la Caisse d’allocations familiales (CAF) peut vous aider à payer, chaque mois, votre loyer. Disponibles selon certains critères, ces aides peuvent aussi être accordées aux personnes de plus de 30 ans. Elles vous seront versées mensuellement, selon vos revenus et le nombre de personnes à votre charge.
Les APL s’intéressent à vos revenus et vous permettent de réduire le montant de votre loyer, en prenant une partie en charge.
Bon à savoir : tous les logements ne sont pas éligibles aux APL. Le propriétaire est tenu de vous l’indiquer avant la signature du bail, n’hésitez pas à lui poser la question directement.
Les ALF s’intéressent à votre situation familiale. Si vous avez une personne à charge (un enfant, une personne en situation de handicap...) alors l’ALF pourra prendre en charge une partie de votre loyer, toujours selon vos revenus.
Si vous n’êtes éligible ni à l’APL ni à l’ALF, sachez qu’il existe une troisième aide financière destinée à réduire le montant des loyers, l’Allocation de Logement Sociale, (ALS), qui présente des conditions d’attribution moins strictes.
Bon à savoir : ces trois aides ne sont pas cumulables et le montant accordé est différent. Pour savoir si vous pouvez percevoir une de ces trois aides et connaître son montant, vous pouvez utiliser, le simulateur de la Caisse d’Allocations Familiales.
Certaines aides à la location sont communes, mais les dispositifs pour accompagner les jeunes sont nombreux.
Le conseil MAAF : Locataire, assurez votre logement !
En tant que locataire, vous êtes responsable de votre logement et vous avez l’obligation d’assurer votre responsabilité à l’égard du propriétaire pour les dommages que vous pourriez causer aux biens loués du fait d’un incendie, d’un dégât des eaux, d’un bris de vitres... On parle alors de l’assurance des risques locatifs.
